L’engagement des jeunes dans la gouvernance de l’eau est essentiel pour assurer la sécurité de l’eau et mettre en œuvre avec succès les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Donner de la crédibilité aux connaissances et aux projets apportés par les jeunes accélérera considérablement les progrès vers un monde plus durable. Malheureusement, il reste encore beaucoup à faire pour inclure concrètement les jeunes dans la gouvernance de l’eau et trouver des moyens de renforcer les innovations qu’ils génèrent.

Les jeunes, et particulièrement les jeunes scientifiques, ne sont pas seulement des bénéficiaires, mais également des acteurs essentiels dans la recherche de solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés. Les jeunes sont souvent aussi actifs au sein de leurs communautés locales que les jeunes professionnels de l’eau; cependant, ils ont parfois du mal à connecter avec les réseaux mondiaux. (traduction libre d’une citation d’UNESCO-PHI)

Nous sommes déterminés à soutenir la recherche et les innovations menées par les jeunes et à attirer l’attention des décideurs politiques sur leur importance. C’est pourquoi nous sommes heureux de soutenir cet événement clé de la 7e Semaine africaine de l’eau au Gabon.

Cette session a été organisée par l’UNESCO-PHI (le Programme hydrologique international de l’UNESCO) et le Bureau régional du Conseil international de la science pour l’Afrique. L’objectif était de présenter et de discuter de la recherche et de l’innovation en faveur de la jeunesse en vue de la réalisation de l’ODD 6 en Afrique en tant que moyen d’intégrer l’engagement des jeunes dans la gouvernance de l’eau.

Notre projet «TonFuturTonClimat», mené par des jeunes, a été présenté par Oumar Noël Salami au cours de cette session. Il vise à combler le fossé entre les jeunes et les décideurs. Il est soutenu par le gouvernement du Québec et le Partenariat mondial de l’eau.

Voici le résumé de la présentation d’Oumar Salami: « Construire un avenir durable en matière d’eau grâce aux capacités d’innovation des jeunes entrepreneurs – #TonFuturTonClimat »

Les changements climatiques sont un défi pour l’Afrique car il engendre de nombreuses conséquences à l’égard des populations, affectant plus sérieusement les jeunes. De plus en plus, le Bénin devrait s’attendre à des périodes de sécheresse plus longues et des saisons de pluie plus accentuées marquant les effets des changements climatiques. La réponse à ces transformations profondes doivent provenir tant des pouvoirs en place que des communautés locales. Grâce à #TonFuturTonClimat, les jeunes contribuent grâce à leur capacité d’innovation à la restauration des écosystèmes de la tête de Bassin du Mékrou du Bénin, notamment à travers la mobilisation de la couche juvénile et l’éducation environnementale et à la transformation des pratiques agricoles locales. Pour faire face à ces nombreux défis, le Bénin doit se doter aujourd’hui de mécanismes de prévention, d’atténuation et d’adaptation. La protection de l’écosystème est un défi pour tous les jeunes.

Oumar Salami est ingénieur en système et réseaux, il est aussi le trésorier de l’association ‘Jeune chambre internationale Natitingou Baobab’

Pour plus d’informations, veuillez consulter https://africawaterweek.com/aww7/sub-theme-3/